L’association ADVPIC propose un accompagnement GRATUIT aux victimes.
Si vous êtes contactés pour toute sollicitation financière sous le nom d’ADVPIC, il s’agit d’une TENTATIVE DE PHISHING.
Merci de nous signaler tout agissement suspect.
Dans notre premier article, nous vous annoncions qu’une procédure était en cours sur l’affaire des boiler rooms. Un procès a commencé le 11 octobre dernier à Koblenz, en Allemagne, lors duquel 7 accusés ont dû répondre à l’accusation « Fraude en ligne à grande échelle ».
Pour rappel, ce sont environ 200 victimes, en Allemagne et dans toute l’Europe, qui ont été escroquées de près de 10 millions d’euros par des centres d’appel (ou « boiler rooms ») situés en Israël et en Bulgarie. Contactées par ces centres d’appels entre 2014 et 2020 pour investir sur des plateformes d’investissement frauduleuses, les victimes ont perdu de grosses sommes d’argent sous la pression psychologique et la manipulation de faux conseillers financiers.
L’accompagnement des victimes par l’association ADVPIC lui a permis de rassembler des preuves solides contre les escrocs identifiés. Ces escrocs, au nombre de 7 (deux femmes et cinq hommes), auraient persuadé leurs futures victimes d’ouvrir des comptes de trading en ligne pour 250€, avant d’investir de l’argent « sans risque », pour des rendements très élevés et ce, en peu de temps.
Cependant, les résultats de l’enquête ont affirmé il n’y avait jamais eu d’investissement réel dans un produit financier et que les fonds collectés ont directement été partagés entre les sept escrocs. Suite à ce procès, deux des escrocs présumés ont été inculpés, tandis qu’un troisième était en fuite.
« Cela a été fait de manière très professionnelle », a déclaré l’une des victimes présente lors du procès. Et ce n’est pas la seule, puisque de nombreuses victimes ont déclaré tout au long du procès que les méthodes utilisées par les escrocs passaient inaperçues tant elles paraissaient professionnelles.
L’une des victimes ayant témoigné lors du procès a d’ailleurs indiqué que l’entreprise frauduleuse était conçue à première vue comme une plateforme commerciale légale.
Une autre victime, un homme âgé de 61 ans qui investissait déjà dans les bitcoins, s’est également fait convaincre par l’aspect très professionnel et sérieux du site internet de l’entreprise. Après ses premiers investissements, il a reçu des premiers montants et a continué d’investir jusqu’à atteindre plusieurs dizaines de milliers d’euros… Jusqu’à être informé par sa banque que, malgré plusieurs tentatives, son argent gagné n’avait pas pu être récupéré.
Autres points démontrant les techniques avancées de l’entreprise frauduleuse : les escrocs utilisaient des graphiques et des statistiques très détaillés et dignes d’experts, et mettaient également à disposition des employés dans les centres d’appel. Ceux-ci étaient chargés de conseiller les investisseurs, mais aussi de les faire patienter et de les inciter à investir toujours plus. Selon l’acte d’accusation, ces employés auraient en réalité utilisé de faux noms, de faux lieux, mais aussi de fausses augmentations de la valeur des investissements réalisés…
Avec l’utilisation de techniques aussi professionnelles de la part de nombreux escrocs, l’association ADVPIC vous invite à rester vigilant et à faire preuve de prudence avant d’investir sur des plateformes en ligne.
L’association ADVPIC continue de recenser des témoignages de victimes d’escroqueries via des centres d’appel, afin de faire valoir leurs droits auprès des autorités compétentes.
Nous vous invitons à nous faire part de vos témoignages en nous retournant les formulaires disponibles ICI !